"Quatrième et dernier temps de notre semaine titrée « De l’histoire locale à la micro-histoire » pendant laquelle nous nous sommes demandés comment la question du local avait été pris en compte par les historiens.
Hier nous avons
exploré un exemple de cette micro histoire qui a depuis plus de trente
ans la volonté de « reconstituer un vécu inaccessible aux autres
approches historiographiques » comme l’écrivaient en 1981 dans un texte
programme Carlo Ginzburg et Carlo Poni. Nous avons en effet suivi dans
son enquête l’historienne Charlotte Vorms, qui a raconté par le menu la
naissance et la vie d’un faubourg de Madrid, le quartier de la
Prosperidad.
Aujourd'hui, nous saisissons la tenue à Paris, la semaine prochaine, d’un grand colloque international titré « Changer d’échelle pour renouveler l’histoire de la Shoah » pour nous interroger sur les apports de la micro histoire à cette histoire de la Shoah. Comme l’expliquent dans leur présentation de ce colloque ses organisateurs, quels sont les présupposés et les limites d’une approche micro-historique ? Quelles sont les spécificités de cette échelle d’observation ? Que change l’étude d’une famille, le suivi de convois, l’histoire d’un ghetto ou d’un camp dans l’appréhension que nous nous faisons de la destruction des juifs d’Europe ?
Débat historiographique
Invité(s) :
Claire Zalc , historienne, chargée de recherche au CNRS, membre de L'Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine (IHMC)
Tal Bruttmann, historien à la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Isabelle Backouche, maître de conférences en histoire au Centre de Recherches Historiques à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Audrey Kichelewski, maîtresse de conférences en histoire contemporaine. Chercheuse associée au Polish Center for Holocaust Studies (Académie polonaise des Sciences)."
Aujourd'hui, nous saisissons la tenue à Paris, la semaine prochaine, d’un grand colloque international titré « Changer d’échelle pour renouveler l’histoire de la Shoah » pour nous interroger sur les apports de la micro histoire à cette histoire de la Shoah. Comme l’expliquent dans leur présentation de ce colloque ses organisateurs, quels sont les présupposés et les limites d’une approche micro-historique ? Quelles sont les spécificités de cette échelle d’observation ? Que change l’étude d’une famille, le suivi de convois, l’histoire d’un ghetto ou d’un camp dans l’appréhension que nous nous faisons de la destruction des juifs d’Europe ?
Débat historiographique
Invité(s) :
Claire Zalc , historienne, chargée de recherche au CNRS, membre de L'Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine (IHMC)
Tal Bruttmann, historien à la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Isabelle Backouche, maître de conférences en histoire au Centre de Recherches Historiques à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Audrey Kichelewski, maîtresse de conférences en histoire contemporaine. Chercheuse associée au Polish Center for Holocaust Studies (Académie polonaise des Sciences)."